Paysan•ne•s et Amapien•ne•s
UNE HISTOIRE DE RENCONTRES
Sur le secteur de Blénod-lès-Pont-à-Mousson, une Association pour le Maintien de l’Agriculture Paysanne (AMAP) s’est créée en juin 2022, avec une vingtaine de familles. Depuis, ce sont plus de 40 familles qui viennent, chaque semaine (les mardis entre 18h et 19h à la Maison des Association de Blénod), récupérer leur panier de légumes de saison et issus d’une ferme certifiée « agriculture bio- logique ». Du pain bio et des œufs bio leur sont aussi proposés.
L’AMAP : bien plus qu’un mode de commercialisation. Être AMAPIEN, c’est s’engager avec le producteur dans un partenariat associatif basé sur la compré- hension mutuelle, la transparence et la confiance, ainsi que le partage de la pro- duction et des aléas qui y sont liés.
Une AMAP qui se crée, c’est répondre politiquement aux enjeux cruciaux de l’agriculture. Le modèle agricole productiviste n’est viable ni économiquement, ni écologiquement et encore moins humainement. Le mouvement des AMAP, lui, a choisi depuis 15 ans la voie d’une agroécologie paysanne pour réconcilier l’acte de produire et celui de se nourrir.
Une AMAP qui se crée, c’est renforcer l’agriculture paysanne : notre AMAP a permis l’installation d’un nouvel agriculteur en Lorraine et participe activement à la viabilité économique du GAEC qui a été créé en 2023.
Une AMAP qui se crée, c’est soutenir des pratiques agroécologiques : respec- tueuses des hommes et de la nature en référence aux fondamentaux de l’agri- culture biologique : pas de produits issus de la chimie de synthèse, utilisation de semences paysannes, favoriser la biodiversité, le lien au sol…
Une AMAP qui se crée, c’est défendre une alimentation de qualité et accessible à tous.
Une AMAP qui se crée, c’est participer à une démarche d’éducation populaire, car elle vise à créer les conditions de la participation et de l’appropriation des enjeux agricoles et alimentaires.
Une AMAP qui se crée, c’est s’engager dans une relation solidaire et contractua- isée sans intermédiai e.
Les Paysans
Le GAEC « D’une Pierre, Deux Courges »
À Rogéville, au sein du GAEC « D’une Pierre, Deux Courges », Anne-Sophie et Jean-Etienne se sont ssociés pour produire des légumes bio. Installés sur une surface de 1,3 ha, dont environ 1100 m2 de serres, ils assurent la culture d’envi- ron 50 variétés de légumes.
La Miche Tranquille
Des pains variés sont proposés chaque semaine par Matthieu, Julien et Léo, les boulangers de La Miche Tranquille (Sainte Geneviève). Co-créateur du GAEC « D’une Pierre, Deux Courges », Matthieu cultive maintenant ses propres cé- réales bio dans l’objectif de produire sa farine courant 2024.
Le poulailler de Lulu
Suite à une reconversion professionnelle, Ludivine est installée à Serrières où elle mène seule un petit élevage de volailles certifié bio, où le bien-être animal est la priorité.
Et des commandes ponctuelles proposées par les amapiens telles que les pâtes de la Ferme du Cytise (Mandres-aux-Quatre-Tours) et le miel du Rucher du Grand Saule (Pagny-sur-Moselle).